|
Bonjour !
Au sommaire de ce numéro :
- zoom sur quelques publications du labo
- bienvenue à l'Urmis, …
- à lire aussi sur le site de l'Urmis
- agenda
Vous lirez notamment le communiqué de presse du comité de soutien de Pinar Selek après l'audience du 31 mars à Istanbul, dont il ressort à la fois l'inquiétude mais aussi l'espoir : le combat continue !
Vous pouvez consulter les numéros précédents de la lettre mensuelle Infos Urmis ici.
N'hésitez pas à nous faire part de vos avis, propositions, etc.
Merci !!! |
| |
|
Voici quelques publications récentes des membres de l'Urmis... |
| |
|
Mallet, J. (2023). Insularity and Musical Horizons in Madagascar. Local Networks, Global Connection and Vice Versa, Youth and Globalization, 4(2), 178-194. doi: https://doi.org/10.1163/25895745-04020010
Abstract:
In Madagascar, musical genres that were previously exclusively regional have been broadcast nationwide for a few years. One of the notable changes concerning representations lies in the transition from identity referents linked to regional and/or ethnic affiliations to referents (assigned by the capital’s media) belonging to a globalizing register: mafana music (“hot music”).
Artists, taken in this category, have migrated to the capital and are building new musical forms combining regional or ethnic repertoires and international modern forms, in particular by affirming and claiming a Black belonging through borrowings from modern African and North American musical genres.
The article will focus on reflecting on globalization as a horizon. An alarming economic reality, an unequal social order, strong relations of domination and dependence at the local, national and global levels, are realities that strongly mark Madagascar. However, we will see how the actors of the music studied come in part and in their own way to challenge this context by an original local/global articulation. From the so-called mafana music we will see how local music genres were formed and have built meaning by connecting to global horizons.
Carried in part by young women from dominated regions and marginalized communities and who have become stars, this phenomenon refers to multiple imaginaries. It is among other things to be understood in a context of inter-ethnic relations at the national level, inherited from the colonial system and mobilizing stereotyped representations between merina (historically dominant ethnic group, of the capital) and coastal, through oppositions “white” / “black”, “Asian type” / “African type”, “civilized” / “savage”, unbridled /measured sexuality... The article will focus on analyzing the processes of positive reappropriation of these stereotypes (transition from the status of black women / coastal mainty to that of national black stars) and the articulation of the phenomenon to new regional (Indian Ocean) and international (France) mobilities through community networks that are set up via the diaspora and the internet (Youtube, Facebook).
At the heart of identity reformulations, these musics shake up categories and the established order. Taken in emerging markets, deploying through new networks and circulations from below, they are at the center of contemporary mutations where insularity and expanded horizons are entangled.
Keywords: Madagascar; music; globalization
|
| |
|
Christelle Hamel, Géraldine Bozec, Marguerite Cognet, Abdellali Hajjat, Fabrice Dhume, et al.. Expérience des discriminations dans l'enseignement supérieur et la recherche en France : Premiers résultats de l’enquête ACADISCRI. Eclairages, 2022. ⟨hal-03820185⟩
https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rap-acadi-num-access.pdf
Résumé
Au début des années 2000, plusieurs directives européennes contre les discriminations ont été adoptées et seront suivies, dans la décennie suivante, par la mise en place progressive de politiques publiques visant la prévention et la sanction de ces discriminations à l’échelle des États membres de l’UE. Si ce déploiement progressif a d’abord concerné la sphère de l’emploi, les directives européennes visaient aussi les lieux de formation, dont font partie les établissements de l’enseignement supérieur. En France, c’est surtout dans la décennie 2010 que divers évènements vont pousser à mettre à l’agenda la lutte contre les discriminations dans les différents ministères, dont celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour autant, à ce jour, les données censées guider l’action sont parcellaires et rarement adossées à des dispositifs méthodologiques qui en assurent une bonne qualité de représentativité statistique. C’est avec l’objectif de combler ces lacunes que l’enquête sur les discriminations dans l’enseignement supérieur et la recherche en France (ACADISCRI) a été lancée fin 2018. Aujourd’hui, les premiers résultats de l’enquête ACADISCRI conduite auprès de deux universités fournissent un aperçu de l’ampleur des discriminations dans l’enseignement supérieur. Plus de la moitié des personnels de l’établissement Pilote ont déclaré avoir subi au moins un fait de traitement inégalitaire depuis leur entrée dans l’enseignement supérieur et la recherche. Si les micro-agressions sont les plus nombreuses, ce sont toutefois 22 % des agentes et agents qui ont déclaré avoir subi des faits qu’ils qualifient eux-mêmes de discriminations. Plus d’une étudiante sur six de l’université Bropolis (le nom des établissements a été remplacé par un nom fictif) déclare avoir subi des agressions à caractère sexuel durant ses études. Les résultats livrés ici mettent également au jour combien le contexte de travail dégradé que connait l’université altère les relations de travail et d’étude, et rend nécessaire d’agir efficacement pour prévenir, lutter contre les discriminations et au besoin les sanctionner. |
| |
|
Melenotte, S. (2022). ‘México en llamas’: Political Utopia and ‘taking justice into one’s own hands’ in Times of War. In: Barozet, E., Sainsaulieu, I., Cortesero, R., Mélo, D. (eds) Where Has Social Justice Gone?. Palgrave Macmillan, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-030-93123-0_17
Abstract
The current violence challenges the ability of the Mexican state to perform its regalian functions and is driving Mexico’s most vulnerable people to “take justice into their own hands” in times of war. These experiences reflect a deep-seated mistrust among society towards institutions. What meaning can be attributed to the autonomous expressions of justice, such as the Zapatista experience or the search for the disappeared nowadays? And how can we conceive of political utopia in a brutalised society on which the early years of the war on drugs have had a devastating impact? Drawing on ethnographic research in the state of Chiapas and new research on disappeared persons in the states of Guerrero and, more recently, Veracruz, this chapter examines different moments in which experiences of “taking justice into one’s own hands” have taken place. First, in the 1990s, demands for social justice focused on the recognition of the rights of Indian minorities and Indian autonomy, embodied by the Zapatistas in Chiapas, who created autonomous territories controlled by Indian representatives with no presence from the state and its institutions. Second, since 2006 the official war on drugs has led to new movements calling for justice in response to insecurity and violence, human rights violations and systematic impunity in the area of criminal justice, showing how experiences of community justice of a defensive, sometimes ambivalent nature have increased in recent years in a context of widespread violence. Finally, this chapter reorients the concept of social justice in times of war around the search for the disappeared and the pursuit of truth.
|
| |
|
Bienvenue à Marie LUCY, chercheuse postdoctorale dans le cadre du programme de recherche ANR AFFIRMATIF (recherche qui vise à la compréhension des mécanismes et des facteurs socio-culturels des préjugés chez les adolescents, programme porté par le laboratoire LPPS (EA 4386) de l’Université Paris Nanterre en partenariat avec le laboratoire LAPSCO de l’Université Clermont-Auvergne et le laboratoire URMIS d’Université Côte d’Azur), sous la responsabilité scientifique d’Alessandro Bergamaschi. |
| |
|
A lire aussi sur le site de l'Urmis |
| |
|
Sur l'agenda de l'Urmis en mai 2023... |
| |
|
#42 Festival international Jean Rouch
L’Urmis est partenaire de la 42e édition du Festival international Jean Rouch, festival du film ethnographique, notamment au titre du prix des laboratoires de recherche. Il s’agit de l’une des plus importantes manifestations européennes de cinéma documentaire lié aux sciences humaines et sociales. Fondé en 1982 par le cinéaste et ethnologue Jean Rouch (1917-2004), il présente chaque année à Paris, au mois de mai, plus de 70 films documentaires programmés en sélection officielle ou en séances thématiques. L’entrée à toutes les séances et événements est gratuite.
du 4 au 26 mai 2023 à Paris
Plus d'infos...
Séminaire du Laboratoire Mixte International MOVIDA
Avec Audrey Lenoël (L'OIM et le développement des politiques migratoires en Afrique de l'Ouest) et Elisa Klüger (Du Brésil au Chili à la France ? Un premier regard sur les Brésiliens exilés en France aux années 1960 et 1970 à partir des archives de l'OFPRA).
4 mai 2023 - 11h00 - 13h00.
Plus d'infos...
Séminaire Urmis Nice avec Solène Brun et Claire Cosquer, Sociologie de la race
Webinaire « Migrations et altérités » avec Solène Brun et Claire Cosquer pour une présentation de leur ouvrage Sociologie de la race (2022). Vous trouverez ici l’introduction et la conclusion de l’ouvrage. Discussion introduite par Jean-Luc Primon.
5 mai 2023 - 14h30 - 16h30.
Plus d'infos...
École de printemps 'Violences en villes et actions publiques : regards croisés Amérique latine – France'
L’École de printemps se tiendra sur le campus de la Universidad Veracruzana à Xalapa (Veracruz, Mexique) du 7 au 14 mai 2023.
Elle réunira étudiants (en master et doctorat) et professeurs de quatre pays (Mexique, Brésil, Colombie, France), responsables politiques, acteurs institutionnels, ONG, défenseurs des droits humains, dirigeants et membres d’organisations sociales du Veracruz.
Elle aura comme objectif d’analyser les violences multiples qui traversent le Veracruz et les réponses citoyennes pour les freiner, à partir d’une approche transversale, historique et comparative, alimentée grâce aux savoirs dégagés lors des autres éditions des écoles d’été menées en France, au Brésil et en Colombie.
du 7 au 14 mai 2023
Plus d'infos...
Adapter la détention ou réorienter le projet pénal ? Culturalisme d’Etat et réforme de la prison en Polynésie française aujourd’hui.
Intervention de Marie Salaün (URMIS). Séance du séminaire Migrations, Circulations et Altérités coordonné à l'Urmis Paris par Christian Poiret, Dominique Vidal et Solène Lange. Discutante : Aude Rabaud (URMIS) Plan d’accès
15 mai 2023 - 14h00 - 16h00. Lieu : Salle 115 du Bâtiment Olympe de Gouges, Université de Paris
Plus d'infos...
Enseigner en prison. Dialogues France – Italie
Journée d’études organisée par l'Urmis, le Ladyss et le LCSP à Université Paris Cité.
Mardi 16 mai 2023 – 9h-18h, Université Paris Cité, Salle Pierre Albouy (685 C) – Grands Moulins, bât. C – 6ème étage
16 mai 2023 - 9h - 18h. Lieu : Université Paris Cité – Salle Pierre Albouy (685 C) – Grands Moulins, bât. C – 6ème étage
Plus d'infos...
VIOLENCIA(S) Y TRABAJO DE CAMPO EN MÉXICO - Convivencia, ética de la investigación y reglas de cientificidad en humanidades y ciencias sociales
Coloquio franco-mexicano. Sedes: Cemca / Ciesas.
¿Es posible hacer trabajo de campo en México hoy en día? O dicho directamente, ¿es posible, a pesar de ser demasiado peligroso, arriesgado o comprometedor?
19 mai 2023 - 17h30 - 20h30. Lieu : Casa de Francia – Havre #15, Juárez, 06600, Ciudad de México
Plus d'infos...
|
| |
|
