Pionnières et pionniers des migrations globales (XVIIIe-XXIe siècle)

Journée d’études à la MSHS Sud-Est, Nice, Université Côte d’Azur.

9h00 : accueil des participants et présentation de la journée

9h30 : Valérie PIETRI (Université Côte d’Azur, URMIS), « Gentilshommes provençaux aux colonies : une enquête sur les mobilités impériales d’Ancien Régime »

10h10 : Vanina BENCI (Université Côte d’Azur), « Les Durand de Sausses : mobilité sociale et géographique d’une famille, entre la Provence et les colonies françaises d’Outre-­Mer (XVIe–XIXe siècles) »

10h50 : pause

11h10 : Arnaud BARTOLOMEI (Université Côte d’Azur, CMMC), « Les pionniers et les pionnières de la migration française au Mexique au lendemain de l’indépendance (1820-­1850) »

11h50 : Odile GANNIER (Université Côte d’Azur, CTEL), « Les aventuriers du Pacifique »

12h30 : déjeuner

14h00 : Xavier HUETZ DE LEMPS (Université Côte d’Azur, CMMC), « Quand l’occasion fait le migrant. Migrations philippines transimpériales et conquête française de l’Indochine (1858-années 1880) »

14h40 : Marie BASSI (Université Côte d’Azur, Ermes), « Les pionniers de l’exil soudanais en France (1980-­2020) »

15h20 : pause

16h00 : Philippe RYGIEL (ENS Lyon), « Les raisons du départ et leurs sources »

16h40 : discussion générale sur les suites du programme

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Résumé du projet

Le projet « Pionnières et pionniers des migrations globales (XVIII^e-­‐XXI^e siècle) » s’adosse aux travaux que plusieurs membres de l’Université Côte d’Azur ont produits ces dernières années sur la thématique des migrants s’étant trouvés en situation de « pionniers » au moment de leur départ. Il propose de discuter diverses questions relatives à la situation singulière de ces migrants : quel degré de connaissance ces pionniers, qui évoluaient en dehors de toutes filières migratoires préexistantes, avaient-­‐ils des sociétés, des territoires et des environnements vers lesquels ils se dirigeaient ? Quels supports informationnels et institutionnels pouvaient-­‐ils mobiliser pour préparer leur « projet individuel de migration » et réduire l’incertitude l’entourant ? De quel capital financier, culturel et social disposaient-­‐ils au moment de se lancer dans l’aventure migratoire ? Pourquoi ces premières expériences débouchèrent-­‐elles, ou non, sur la mise en place de réseaux migratoires pérennes ?

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